Qui peut bénéficier de l’immunité diplomatique ?

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Les HUG effectuent entre 700 et 1000 tests PCR par jour. Les tests pour détecter le Covid-19 sont fiables et reflètent la réalité de la maladie, selon le docteur en biologie Pascal Cherpillod. Quant à la contagiosité des personnes faiblement positives, il faut faire preuve de prudence. Un nouveau test, plus rapide et moins sensible sera lancé.

Entre 700 et 1000 tests par jour. Il s’agit du nombre moyen de tests COVID effectués par les hôpitaux universitaires de Genève. Les tests PCR visent à détecter le génome du virus dans l’échantillon prélevé dans le nez du patient. Une partie du génome de chaque virus doit être amplifiée des millions de fois pour être visible. Aux câlins, on considère qu’à partir d’un certain niveau d’amplification, il n’est plus possible de dire si le patient est encore contagieux. Les explications du docteur en biologie Pascal Cherpillod, responsable du Centre de référence pour les virus émergents aux HUG.

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Cycle d’amplification par PCR Dr. Pascal CherpillodDocteur en biologie et responsable de la référence Centre pour les virus émergents au HUGDR Pascal CherpillodDocteur en biologie et chef du Centre de référence pour les virus émergents au HUGDR Pascal CherpillodDocteur en biologie et chef du Centre de référence pour les virus émergents aux HUG

À partir de 35 cycles d’amplification, les HUG estiment que la charge virale est très faible et recommandent un nouveau test. Mais il n’y a aucune certitude quant à la contagiosité du patient. Dr Pascal Cherpillod.

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Peu de faux Dr. Pascal CherpillodDocteur en biologie et chef du centre de référence pour les virus émergents de HUGDR Pascal CherpillodDocteur en biologie et chef du centre de référence pour les virus émergents au HUGDR Pascal CherpillodDocteur en biologie et chef du Centre de référence pour les virus émergents aux HUG

positifs Le docteur en biologie s’étonne du nombre de spécialistes des virus respiratoires sur Internet. Cela nous rappelle que le Covid continue de se propager et de causer des décès. Alors nous devons avoir raison de conserver. Pour lui, les tests reflètent bien la réalité. Dr Pascal Cherpillod.

Dr. Pascal CherpillodDocteur en biologie et chef du centre de référence pour les virus émergents de HUGDR Pascal CherpillodDocteur en biologie et chef du centre de référence pour les virus émergents au HUGDR Pascal CherpillodDocteur en biologie et chef du Centre de référence pour les virus émergents aux HUG Une autre idée qui circule est que le test nasopharyngé prélèverait l’ADN de la population pour le classer et le contrôler. Écoutez la réaction du Dr Pascal Cherpillod.

Test plus rapide et moins sensible Dr Pascal CherpillodDocteur en biologie et chef du Centre de référence pour les virus émergents chez HUGDr Pascal CherpillodDocteur en biologie et chef du Centre de référence pour les virus émergents au HUGDR Pascal CherpillodDocteur en biologie et chef du Centre de référence pour les virus émergents aux HUG

Au cours de la journée de mardi, 1000 personnes ont été testées au CÂLIN. Toutes les personnes qui vont subir une opération et celles qui se présentent aux HUG avec des symptômes. Les tests PCR donnent un résultat dans les 4 à 9 heures. Un test plus rapide va être mis en place. Il est basé sur la détection de protéines virales. Cela donnera un résultat dans une vingtaine de minutes. Il est moins sensible qu’un test PCR. Dr Pascal Cherpillod.

Dr. Pascal CherpillodDocteur en biologie et chef du centre de référence pour les virus émergents de HUGDR Pascal CherpillodDocteur en biologie et chef du centre de référence pour les virus émergents au HUGDR Pascal CherpillodDocteur en biologie et chef du Centre de référence pour les virus émergents aux HUG Le patient qui souhaite participer à l’étude remplira un formulaire de consentement. Actuellement, le taux de positivité se situe entre 5 et 10 %. Il faudrait 40 à 100 personnes positives pour passer le test. Les HUG espèrent que 400 à 1000 personnes accepteraient de réaliser les deux tests, la PCR et le test rapide successivement.