La capitale italienne Rome est caractérisée par les édifices antiques, les places animées ainsi que des œuvres d’art emblématiques. Cependant, la Ville Éternelle en offre bien plus, notamment pour les amoureux de nature.
Elle a en effet de magnifiques espaces verts pour les personnes qui souhaitent se détendre et profiter de la nature. Découvrez ici certains parcs et jardins, véritables havres de paix, que vous devez visiter lors d’un voyage à Rome.
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La villa Borghese
Impossible d’aborder la capitale de l’Italie sans évoquer la villa Borghese. Ce parc emblématique occupe plus de 80 hectares et attire autant les habitants que les voyageurs en quête de fraîcheur. Pelouses spacieuses, jardins taillés, allées bordées de statues, bosquets paisibles… Chacun y trouve un refuge, qu’il s’agisse de lire sous les arbres ou d’improviser une sieste à l’ombre. L’atmosphère y respire la variété et la tranquillité, loin du brouhaha urbain.
Pour changer d’allure, rien n’empêche de louer un vélo ou de tester le segway sur les larges chemins. Les fontaines et monuments ponctuent la balade, témoignant discrètement de l’histoire romaine. La terrasse du Pincio, elle, promet un point de vue saisissant sur la ville, particulièrement lors du coucher de soleil où la lumière cisèle les toits romains. Amenez de quoi grignoter et laissez libre cours à la détente, cet espace s’y prête totalement.
Le jardin botanique de Rome
Accroché sur les collines du Janicule, entre Trastevere et les hauteurs historiques, le jardin botanique de Rome s’étale sur 12 hectares confiés à l’université La Sapienza. Ce n’est pas un simple catalogue végétal : plus de 3000 espèces y sont réunies, venues d’Europe comme d’Asie, d’Afrique ou d’Amérique.
La roseraie s’impose comme une halte incontournable : au printemps, la palette de couleurs et de parfums séduit les romantiques et les passionnés de fleurs. Non loin de là, l’élégant jardin japonais inspire une parenthèse de silence, un lieu propice à la contemplation. Les familles avancent au gré de sentiers ombragés, dénichent un banc tranquille ou s’installent sur une pelouse pour souffler.
Le terrain varie, parfois pentu, donc chaussez-vous de circonstance. Pour s’y rendre, les trams et bus jusque Gianicolo ou Trastevere facilitent la visite. Les horaires changent selon la saison, alors prenez le temps de vérifier l’ouverture, surtout en été, quand les serres dévoilent toute leur richesse. L’entrée se règle sur place.
La villa Doria Pamphilj
La villa Doria Pamphilj règne sur près de 184 hectares. Plus grand parc public de Rome, c’est un tableau vivant : joggeurs au lever du jour, familles à vélo, enfants lâchés sur les plaines ou autour des aires de jeux. Les chemins serpentinant entre plans d’eau, prairies et forêts laissent chacun apprivoiser le calme à sa façon.
Ce vaste domaine offre de vraies occasions de s’évader. Les adultes trouvent des coins paisibles pour pique-niquer, tandis que les enfants explorent de nouveaux terrains de jeu. Impossible de manquer le Casino del Bel Respiro, un palais cerné de jardins à l’italienne, inaccessible à la visite mais somptueusement mis en scène. Pour y accéder, privilégiez la marche ou empruntez les bus après un arrêt à la station Cornelia. Quelques provisions et une nappe suffisent pour goûter à la pause sur l’herbe face à ce décor historique.
Le Parco degli Acquedotti
En avançant vers les faubourgs, le Parco degli Acquedotti livre une expérience aussi singulière qu’authentique : ici, colosses de pierre et étendues sauvages s’appellent et se répondent. D’anciens aqueducs, majestueux, scandent la plaine, évoquant la puissance de la Rome antique. Les champs cultivés, les meutes de cyclistes ou de promeneurs installés sur leur couverture créent un tableau animé, vivant au rythme de la lumière changeante.
Pour parcourir ces terres, emportez des chaussures robustes et n’oubliez pas l’eau, surtout quand le thermomètre s’emballe. Les meilleures heures : matin ou début de soirée, quand la lumière adoucit les silhouettes de ces monuments. Le métro, stations Subaugusta ou Giulio Agricola, simplifie l’arrivée, tout comme le vélo pour prolonger l’aventure hors des sentiers battus. Laissez-vous surprendre par l’aqueduc de Claudio, l’arc de Felice, ces témoins muets d’un passé démesuré qui domine encore le paysage.
Rome ne se limite jamais à ses musées, places et ruines illustres. Entre deux découvertes, la ville déroule des jardins et parcs qui incarnent un autre visage de la capitale : celui d’une cité où la nature n’est pas reléguée en arrière-plan, mais offre un souffle neuf et irrésistible à quiconque prend le temps de s’y aventurer.
